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désert

Riad's Takht Ensemble

Le Riad's Takht* Ensemble rassemble quatre musiciens accomplis qui interprètent la nouvelle musique soufie du violoniste égyptien Abdu Dagher  (maître de chant d'Oum Khaltoum° ainsi que des compositions originales de Riad Abdel-Gawad issues de ses albums : El Tarab El Aseel, Egypt, Mother of the World et Words of Peace : Riad Abdel-Gawad (violon), Moufadhel Adhoum (oud), Mohamed El Korchi (kanun) et Peter Borcsok (riqq, bendir et darbouka). Ils jouent selon le mode d'accordage et le style d'interprétation arabo-égyptiens dont le taqaseem ou improvisation mélodique influencée par le chant sacré soufi égyptien appelé ibtihalat.

*Le takht (mot persan signifiant littéralement « estrade ») est un petit ensemble arabe, une sorte d'orchestre de chambre composé de quelques instruments. Le takht permet de jouer tant de la musique classique arabe, que des suites ou des extraits de suites telles que la nouba (Musique araboandalouse, jouée sur un mode, à une heure et selon un ordre déterminés) et le wali, ainsi que de la musique populaire et religieuse.

Les musiciens

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Riad ABDEL-GAWAD : violon

Riad Abdel-Gawad est un violoniste, compositeur et enseignant, né au Caire, en Egypte qui grandit aux USA. Après une formation en composition musicale à l'Université de Harvard, Riad fut pendant plus de dix ans élève, collègue et ami d’Abdu Dagher dont il transcrivit la musique. Il étudia aussi pendant un an avec Frédéric Rzewski au Conservatoire Royal de Liège en Belgique. Tout en s’étant produit internationalement il a réalisé trois albums : El Tarab El Aseel – “Autochthonic Enchantment” (Incognito Records, 2006), Egypt – Mother Of The World (City Hall Records, 2010) et Words of Peace (Medan Elmusica, 2019). Ses compositions relèvent de trois styles bien distincts qu’il nomme: « contemporain et avant-gardiste », « polystylistique postmoderne » et « traditionnel authentique international ». Il fait fusioné une variété de genres et de canons occidentaux et orientaux mais par ailleurs, il perpétue la musique et l’enseignement d’Abdu Dagher. Installé à Bruxelles depuis 2022, il a reconstitué un petit groupe, le Riad's Takht Ensemble qui travaille notamment les compositions de nouvelle musique soufie d’Abdu Dagher. Ce sont ces pièces qui sont enseignées dans ses masterclasses pour instruments ou pour voix.

Moufadhel ADHOUM : oud

Moufadhel Adhoum est un joueur de oud qui a vu le jour dans un quartier populaire de la médina tunisienne, berceau de la musique du pays. C’est donc sans surprise qu’à 12 ans, il entame un parcours musical et est formé à l’oud par nul autre que le grand maître arabe M. Abderrahmane El Mehdi. En Belgique, sa rencontre avec la chanteuse Ghalia Benali signe le début d’une jolie collaboration traversant les années et toujours d’actualité. C’est notamment grâce à son binôme qu’il a pu se produire sur des scènes prestigieuses tant en Belgique qu’à l’étranger. Moufadhel Adhoum a en parallèle pu développer d’autres projets dont le groupe Hijaz se concentrant sur le jazz et l’ensemble Moufadhel dans un registre plus varié mettant en avant ses compositions et son ouverture musicale. Il donne aussi des concerts en solo.

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Mohamed Amine El Korchi : kanun

Après avoir été initié par son père, ce jeune virtuose du kanoun ou cithare orientale, obtint un Premier Prix de Conservatoire de Fes en 2021 suivi du Prix d’honneur avec mention au Conservatoire National de Rabat en 2023. Installé en Belgique, il continue à se former auprès de maîtres /(Souhad Najem, Tristan Driessens, Khalid Mohamed Ali, Azzouz El Houri, Gogsel Baktagir) s’intéressant à la musique sacrée arabe et aux musiques traditionnelles grecques et turques, il compose et transpose pour le kanun. Considéré par les connaisseurs comme un musicien prodige il a déjà participé à de nombreux concerts dont notamment : le Festival international de Kanun de Meknès et puis de Rabat en 2018, le Festival du Luth de Casablanca en 2019, l’ouverture du Festival International de Taragatle et un concert à De Centraal Gand en 2020, au concert à Bozar Bruxelles (participation à la rencontre des musiques Ottomane et AraboAndalouse avec les maîtres Mohamed Briouel et Kudsi Erguner), au Festival Sultan Der Maanden, Anvers puis au festival Musique sacrée en Fête à Mantes avec la diva Naziha Meftah en 2021, à l’Institut du monde arabe à Paris en 2022, etc...

Peter Borcsok : darbouka, riqq, bendir

Peter est un percussionniste oriental international d'origine hongroise actuellement basé en
Belgique. À l'âge de 15 ans, il a pris une darbouka par hasard et est immédiatement tombé amoureux de ses sons et de sa connexion. Pendant ses années de lycée, des musiciens locaux,
voyant sa curiosité et son désir de s'améliorer, l'ont invité à jouer avec eux. Tout en pratiquant la musique des Balkans et la musique du monde, Peter s'est de plus en plus intéressé à la culture et aux racines musicales de son instrument. Ses recherches l'ont amené à étudier avec  plusieurs professeurs dont Akos Kertesz (HU), Laszlo Farkas Keonch (HU), Gabor Olvedi (HU), Fatima Gozlan (HU-ALG), à assister à des ateliers et enfin à un camp d'entraînement. été de percussions orientales. C'est là qu'il rencontre pour la première fois le maître percussionniste égyptien Abdo Manssour, qui devient rapidement son mentor et son ami proche, entretenant sa motivation infinie. Il découvre également que jouer de l'instrument avec une danseuse s'avère quelque chose de plus significatif et complexe que "juste jouer ensemble ou improviser". Peter travaille sur des projets de création et fait régulièrement des représentations théâtrales avec Abdo et Amaraya, ainsi qu'avec un groupe de joueurs de darbouka hongrois : Amar Tabla Band. En Belgique, il accompagne régulièrement la chorale de femmes arabes - AWSA Zamaan.
Ces dernières années, il joue de plus en plus de musique arabe classique et de tarab, ce qui l'amène à travailler le riqq et le bendir. Il joue avec des groupes orientaux tels que Nagham Zikrayet, l'Ensemble Tarabella, Amel Jem3, l'Ensemble ALWANE, le Riad's Takht Ensemble et le Ziryab Jazz Quartet... il considère que son voyage d'apprentissage et de compréhension continue.

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